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La Syrie se préparerait à lancer des attaques "préventives" contre Israël!

Le port occupé de Haïfa (illustration)

Le samedi 8 janvier, alors même que le porte-parole du Pentagone John Kirby tentait de cacher sa tête de mauvais jours et ne pas perdre la face devant les journalistes,  qui l’interrogeaient  sur la « riposte US » à la multiplication « exponentielle » des attaques « synchrone »  anti-US de « part et d’autre des frontières syro-irakiennes », où en six jours, à commencer à partir du 3 janvier, pas moins de quatre bases aériennes américaines à savoir Victory, Aïn al- Asad (Irak) Connoco et al-Omar (Syrie est) toutes dotées de système de Patriot, de THAAD, de C-Ram d’Avenger ont subi un total de 7 attaques hybrides majeures, soit en moyenne toutes les 5 à 6 heures, impliquant drone et missile tactique ou les deux à la fois et ce, sans compter ces convois logistiques américains qui tiraillés entre l’Ouest irakien et l’Est syrien tombent régulièrement en embuscade et encaissant soit des RPG soit des bombes improvisées téléguidées, puisque l’Irak les chasse et que la Syrie les refoule, il se passait une curieuse manœuvre militaire à al-Tanf, cette « zone grise» enfouie en plein déserts de Homs et protégé par un bouclier humain ( Rukban)  que les Américains ont créé en 2016 dans le stricte objectif d’interconnecter le ciel syrien à leurs bases US en Jordanie et de là, à Israël et offrir à ce dernière un triangle aérien facile à protéger, chaque fois que les F-16 sionistes y faisaient leur apparition pour  frapper la Syrie.

Or pour tout observateur averti qui suivrait pas à pas l’actualité irako-levantine, cet exercice militaire dont les Yankee ont fait même publier les images par terroristes de Maghawir al-Thura interposés, a quelque chose de royalement choquant, d’éminemment décalé, potentiellement anachronique : car comment se fait-il que la toute puissante armée US  qui se sait menacée par des vagues successives de drones à sens unique et de Fateh-110 qui frappent et qui ne ratent rien oserait exposer sous les yeux de ses coriaces adversaires qui guettent ses moindres et ses gestes, de misérables HIRMAS?

Au moment où la toute-puissance armée US subit les pires humiliations en Irak et en Syrie où elle est réduite à l’état de proie facile de la Résistance, n’est-ce pas de très mauvais goût que de ne pas réaliser à al-Tanf au moins un mini exercice aérien avec pourquoi pas la participation des F-15, des F-18  américains voir des F-16 israéliens et ce dans une tentative destinée à intimider l’ennemi ?

Après tout c’est cette semaine même qu’un escadron de F-18 US s’est posé à la base Prince Sultan à l’ouest de Riyad pour participer directement aux frappes aériennes contre les Yéménites, dans l’espoir de retarder de quelques temps encore la chute de la pétrolifère ultra stratégique Maarib. Puis Il y a un an ces mêmes  F-15 s’étaient décollés de cette même base en Arabie saoudite pour venir bombarder le point de passage Abou Kamal/Qaem où la Résistance irakienne tient le gros de sa présence en Syrie orientale. 

A vrai dire, cette manœuvre militaire US à al-Tanf qui a l’air d’un chant de Cygne se destine moins à l’axe de la Résistance dont les membres tribaux fraîchement réconciliés avec Assad travaillent à rendre la Syrie orientale, un vrai enfer pour les Yankee qu’à Israël qui largement en perte de vitesse dans le ciel de la Syrie depuis le 20 octobre, date à laquelle al-Tanf fut attaquée par cinq drones à sens unique Shahed et sa zone grise aérienne dite de 55 km, totalement ratatinée, devra très visiblement se débrouiller seul pour cette année 2022 face à un axe de la Résistance qui à croire les sources bien informées, est déterminée à reproduire la règle d’engagement anti-Israël qu’il a déjà instauré sur le front Nord avec le Hezbollah et sur le front sud avec Gaza.

Selon des sources, une stratégie de riposte anti-Israël est sur le point de se préciser qui s’étendrait à la fois à l’est syrien où les raids anti-US montent crescendo,  puis au sud là où il y a Quneitra d’une part et Deraa de l’autre, tous deux limitrophes avec le Golan occupé. Mais ce n’est pas tout : l’actualité très chargée depuis le début décembre sur la côte ouest syrienne où le port de Lattaquié a été ciblé une première fois puis et de façon sérieuse une seconde fois au mépris de la DCA russe déployés à Hmeimim et à Tartous promet aussi de sérieuses punitions navales anti-Israël.

Remarquons que le 3 janvier et pour la première fois de l’histoire d’Israël, un hélico Atalet de la force marine sioniste avec à son bord des officiers de haut rang dont le numéro deux de la base « Ramat David », base d’opération anti-syrienne par excellence, aurait été abattu au large de Haïfa, alors qu’il s’apprêtait à bombarder les côtes syriennes et peut- être même Lattaquié.

Toujours d’après ces sources au nombre desquelles figurent les Russes, l’ « Atalet » en question dont la cause du crash relèverait désormais du secret défense,  aurait été frappé par un drone piégé heurtant son moteur gauche juste avant que le pilote et le copilote lancent un appel de détresse. Le crash qui aurait suivi un incendie déclaré à bord se serait déroulé sous les yeux « aveuglés  des radars déployés à « Ramat David » mais encore à quelques lieux d’un centre de recherche naval situé à Haïfa, ce qui laisse entendre que le ou les drones auraient lancé des brouillages à l’effet d’invisibiliser l’attaque. Les sources sionistes, encore hébétées près d’une semaine après l’attaque se demanderaient toujours pourquoi sur trois passagers de l’appareil un a pu s’échapper après à un atterrissage d’urgence sur l’eau mais pas les deux autres.

Et bien c’est là que pourrait résider le cœur de la stratégie de riposte syrienne contre les frappes d’Israël stratégie que même les Russies n’y verraient plus d’inconvénient depuis que les officiers israéliens dirigent aux côtés des officiers américains et turcs l’offensive US/OTAN/Israël contre le Kazakhstan. Au fait, la Syrie se prépare à bien surprendre l’ennemi qui a déclenché la guerre des ports parce qu’il a perdu la bataille du ciel face à des batteries de DCA syrienne renforcés d’ont la performance atteint les 90%. D’ailleurs Lattaquié n’est pas un port militaire mais exclusivement commerciale. Toujours est-il que l’ « Atalet » israélien pourrait ne pas avoir été ciblé seulement par un drone kamikaze « aériens ».

Vidéo: une réplique de l'USS Nimitz, détruite par les vedettes rapides "Ya Mahdi"/ Tasnim 

On se rappelle comment le navire-espion israélien, Mercer Street avait été visé en mer d’Oman, un certain  29 juillet 2021 suivant un mystérieux  modus operandi que ni les Sionistes ni les Anglosaxons n’ont pu déchiffrer. Et bien ce mystère pourrait servir de fond à la règle d’engagement que la Syrie a l’intention d’établir contre l’entité… La base aérienne T-4 que le gourou Benny Gantz affirmait en novembre « contenir des drones sophistiqués » qui « pour certains auraient même réussi à livrer des armements en Cisjordanie » pourrait compter aussi des « drones sous-marins ».

C’est le secteur le plus secret de l’arsenal de la Résistance dont le CGRI parle très peu. En 2020, l’un de ses exercices navales en avait mis un prototype en scène : un superbe drone multirôle, spécialement conçu aux côtés des vedettes rapides kamikaze, pour des missions à différentes altitudes, en mer comme dans l’air, des missions éclair que nul radar israélo occidental ne serait découvrir. C’est un drone en deux versions kamikaze et de reconnaissance comme il en faut pour une armée syrienne assoiffée de venger Lattaquié à Haïfa. Son endurance est de 4 heures avec une portée de 1000 km.

Les experts affirment que sa vertu réside surtout dans la forme de son corps. Sa vitesse est de 200 km par heure, pas besoin de bande d’atterrissage ou de décollage, puisqu’il est capable d’amerrissage. Mais il y a plus : ce curieux appareil peut descendre à une profondeur de 50 cm au-dessus de la mer tout autant qu’il est capable de survoler la mer à une altitude de 3.000 pieds. Certes, ce drone ne peut transporter des missiles mais il peut charger des kg d’explosifs et puis il a tendance à survoler comme un missile de croisière presque à la surface de l’eau. La liste de ses fonctions compte aussi ceci : se diriger droit en mer pour s’abattre sur un navire ou aller droit vers la côte pour pulvériser un QG, situé par exemple à l’intérieur de Ramat David.. à Haïfa.

Vidéo: la vedette rapide sans pilote, Y Mahdi lors de l'exercice Grand Prophète 17/Tasnim

Puis il se pourrait que les crashs d'hélico deviennent aussi fréquents que les attaques anti-base et anti-convois logistique US...surtout si à ce mystérieux drones sous-marins made in Iran de la Résistance s'ajoutait "Ya Mahdi", une vedette rapide sans pilote de 11.9 mètres de long, de 3.1 mètres de large de 1.5 mètres de haut, une vedette téléguidée dotée de deux moteurs et d'une vitesse de 60 noeuds marins.

Lors du tout dernier exercice naval Grand Prophète 17 en Iran, d’impressionnantes images de " Ya Mahdi" en pleine mission ont refait surface. Déjà et lors d'une reproduction d'un scénario d'attaque anti navire US, une réplique de USS Nimitz avait été pris pour cible des missiles de croisière et antinavire avant que Ya MAhdi surgisse de quelques parts et qu'il s'abatte sur sa coque. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV